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Le biathlon, une discipline qui a de l’avenir...

Publiée le mercredi 07 mars 2018 10h50

Au Pôle espoir interrégional de Briançon aussi, on se penche sur la question. « Pour la première fois, nous avons deux jeunes de seconde qui courent en biathlon. Mais tous les autres comités ont plusieurs pistes dédiées à ça, des pistes de ski roue, et beaucoup d’entraîneurs formés. Nous n’avons pas tout ça, et pour l’instant, nous ne pouvons pas les entraîner au tir, ils le font en club. Mais nous en avons la volonté, et nous espérons que des champions vont émerger ici. Nous sommes encore au tout début du biathlon chez nous », estime Ludovic Arnaud, professeur d’EPS et coordinateur scolaire du Pôle.

Le comité de ski Alpes Provence entend justement la demande : « Pour la première fois nous avons une responsable déléguée au biathlon, Vania Picmard. Nous avions quelques carabines, mais vieilles ou perdues, nous avons investi dans trois nouvelles cette année, soit plus de 8 000 €, que nous prêtons pour les compétitions. Des devis pour des tapis et cibles sont en attente de subventions. Et nous avons prévu d’autres investissements sur les quatre années à venir », explique Laurence Fine, présidente de la section fond du comité.

Elle s’interroge toutefois : « Nous faisons le calendrier des compétitions de la saison dès l’automne, avec les 10 clubs nordiques du département. Et personne n’en a proposé en dehors de l’AS Edelweiss. Si elles veulent en organiser, elles auront notre soutien ».

Ambition passionnée, aussi, pour Marine Michel, vice-présidente du conseil départemental des Hautes-Alpes et présidente de Hautes-Alpes ski de fond. L’élue se bat en effet depuis plusieurs années pour les disciplines nordiques, et s’implique personnellement dans beaucoup d’événements sportifs : « Il y a vraiment un créneau à prendre. Effectivement, on en parle plus qu’avant, et le biathlon a de plus en plus de succès, surtout après ces derniers Jeux Olympiques. Mais c’est compliqué financièrement, ce sport demande un budget conséquent. Je reste optimiste, avec la volonté, on peut y arriver. La discipline a de l’avenir dans les Hautes-Alpes. »

Publié le 27/02/2018 - D.L.


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